La nécessaire rectification des experts du Giec.

La chaleur que le rayonnement solaire procure par absorption au niveau du sol n'y reste pas localisée. En effet, la Terre possède une atmosphère qui la redistribue à l'ensemble de la planète. Cette particularité fait que la différence de température entre les parties éclairées et celles qui sont dans l'ombre (le jour et la nuit) reste assez faible. Sur une Lune dépourvue d'atmosphère par contre les écarts sont considérables: les astronomes sont obligés de tourner régulièrement sur eux-mêmes pour répartir cette chaleur solaire. Ainsi l'énergie solaire reçue en moyenne chaque jour est mesurée à 240W/m2 environ. Par 24 heures, elle est donc de moitié seulement soit 120W/m2 ce qui correspond d'après la loi de Stefan à une température de -56,5°C: cette température est celle du sol d'une Terre où il n'y aurait pas d'effet de serre.

bilan energetique terrestre

La chaleur que le rayonnement solaire procure par absorption au niveau du sol n'y reste pas localisée. En effet, la Terre possède une atmosphère qui la redistribue à l'ensemble de la planète. Cette particularité fait que la différence de température entre les parties éclairées et celles qui sont dans l'ombre (le jour et la nuit) reste assez faible. Sur une Lune dépourvue d'atmosphère par contre les écarts sont considérables: les astronomes sont obligés de tourner régulièrement sur eux-mêmes pour répartir cette chaleur solaire. Ainsi l'énergie solaire reçue en moyenne chaque jour est mesurée à 240W/m2 environ. Par 24 heures, elle est donc de moitié seulement soit 120W/m2 ce qui correspond d'après la loi de Stefan à une température de -56,5°C: cette température est celle du sol d'une Terre où il n'y aurait pas d'effet de serre.

L'effet de serre se produit car la tropopause joue le rôle d'un filtre diffusant qui ne laisse pas passer les rayonnements IR qui transportent la chaleur. Il se produit alors un échange de rayonnement IR (en vert) qui ne donne aucun échange de chaleur entre le sol et la tropopause. Pour alimenter le rayonnement de la tropopause vers le ciel, il faut lui fournir de la chaleur par un phénomène de distillation à reflux infini qui provoque un transfert de chaleur du sol (bouilleur) vers la tropopause (condenseur). Cette chaleur de condensation est fournie par la solidification du dioxyde de carbone, ce qui détermine la température constante de -56,5°C observée qui correspond à celle de la sublimation du CO2. On constate dans ce bilan que le sol reçoit deux fois un flux de 120W/m2 ce qui constitue l'effet de serre et correspond par la loi de Stefan à une température de -18°C. L'isolation du sol par les gaz de la troposphère provoque un effet de four de la même façon que la température d'un foyer augmente quant on l'entoure de plaques isolantes. C'est ce même phénomène qui est utilisé pour calorifuger une habitation. Dans une colonne à distiller en reflux infini et adiabatique, la chaleur récupérée dans le condenseur est rigoureusement égale à celle injectée dans le bouilleur. La température variable du sol terrestre fait varier la chaleur fournie au bouilleur, mais cet excès passe dans la troposphère sous forme de pertes et provoque ainsi l'augmentation de la température observée dans la troposphère . C'est une cause partielle du réchauffement climatique. Pour compléter ce bilan il convient de remarquer que la stratosphère capte une partie du rayonnement solaire qu'elle renvoie vers le Soleil créant ainsi un effet parasol. La formation d'ozone à partir de l'oxygène absorbe de la chaleur qui restituée lors de sa décomposition est renvoyée vers le Soleil. D'autres gaz introduits par l'homme pourraient aussi jouer ce rôle de protection de la Terre.

Dans le vide, la température d'une surface ne dépend que de l'énergie radiative qu'elle reçoit: c'est la loi de Stefan. Le Giec affirme donc qu'avec une moyenne énergétique solaire de 240W/m2 la température « spontanée » du sol doit être de -18°C. Ceci est un contre-sens qui se doit d'être rectifié : la présence d'une atmosphère répartit cette énergie sur toute la Terre et l'énergie reçue le jour est diffusée vers l'espace aussi bien le jour que la nuit ! Il faut donc utiliser une énergie divisée par 2 soit 120W/m2 pour obtenir la température de -56,5°C qui serait celle du sol dans le vide. La température de -18°C proposée par le Giec n'est pas celle de la troposphère.. Pour combler cet écart le Giec imagine un effet de serre alors qu'il s'agit d'un effet de four. En fait, un effet serre provoquerait un doublement de l'énergie reçue par le sol: soit 480W/m2 ce qui selon la loi de Stefan correspond à une température d'environ +30°C. C'est très au- dessus des 15°C mesurés. Pour justifier cet écart, le Giec imagine l'existence d'un hypothétique effet de serre qu'auraient certains gaz atmosphériques en sélectionnant des gaz absorbant particulièrement bien les IR. Ce biais cognitif justifie alors son paradigme erroné et fait de la lutte contre le CO2 la priorité de son action. L'effet de serre de certains gaz n'existe pas et ne provoque aucun réchauffement du climat. C'est la version moderne de l'histoire de Don Quichotte qui se battait inutilement contre des moulins à vent qu'il prenait pour des géants. Il serait temps, si on veut être efficace pour lutter contre le réchauffement climatique de comprendre que c'est l'énergie d'origine non solaire que l'homme a injecté et injecte toujours dans la troposphère pour ses besoins énergétiques qui est la cause principale du réchauffement observé.

Finalement, la planète se réchauffe parce que l'homme s'est mis à la réchauffer en utilisant des énergies non naturelles qui ne sont pas issues du rayonnement solaire.